Sortir de l’addiction
Quelques réflexions :
Voir ce qu’il y a comme pouvoir de vitalité derrière car ce n’est pas la peur qui dicte les choix, ne pas se laisser prendre par cette peur (covid idem).
Si je crois que c’est l’autre qui va me rendre heureux, je serai malheureux, car tôt ou tard, je n’accepterai plus le comportement, les paroles de l’autre Il en est de même des conditions, que j’habite en montagne, que je vois la mer, que j’ai un gros salaire. C’est pareil ces conditions-là se modifieront Si j’ai basé toute mon aspiration sur la dépendance vis-à-vis de ces conditions, je perdrai mon bonheur.
Il faut reprendre confiance en soi, trouver sa valeur.
Tout ce qui est imagé comme positif n’existe que parce qu’il y a une image du négatif. Sinon il n’y aurait pas de positif. Faites de la place en enlevant les idées, habitudes et observer ce qui surgit.
Nous vivons dans un monde ou le choix est énorme, notre croyance est que d’avoir le choix cela crée de la liberté, cela nous rend libre. Est-ce vrai ? …
Combler le manque pour rester en vie, l’addiction est-elle la seule manière de rester en vie ?
L’addiction comble la solitude et le vide, parade, instauration d’une addiction qui sécurise, une certaine routine dans l’addiction qui peut paraître comme totalement maitrisée, cela devient comme une routine paisible mais il y a confusion entre le bonheur et les outils qui pourraient apporter le bonheur.
Se faire accompagner, suivre une thérapie (TCC, Gestalt, constellations familiales...) :
Derrière toute dépendance, il faut bosser la dépendance affective cachée quelque part, remplir un vide, un manque.
Petite histoire du petit bonhomme qui tombe dans un trou :
Il y a un jour des travaux dans la rue qu’un petit homme traverse tous les jours pour aller au travail
1er jour, un gros trou dans la rue, il tombe dedans et se fait mal, pas content, il ressort
2 -ème jour, idem il repasse dans la même rue, il s’énerve de tomber à nouveau, se fait mal
3 -ème jour, il sait qu’il y a le trou mais il pense à autre chose et il tombe de nouveau, « je le savais qu’il y avait un trou mais je pensais à autre chose, il en ressort plus vite »
4 -ème jour, il voit le trou et il se jette dedans exprès, je n’ai pas pu m’en empêcher, il y a un truc qui m’attirait dans ce trou, à la fin il voit le trou, il s’accroche au bord du trou, il arrive à passer
5 -ème jour, il voit le trou et il dit, « oui je sais que tu es là, et il passe à côté »
- Quand on retombe dedans on se voit faire et on s’en remet plus facilement
- C’est cela le travail sur la structure en thérapie, le trou est toujours là, mais on fait une greffe, pour construire une nouvelle structure.
- La base est toujours là mais on apprend à ne plus tomber dedans, plus je sais sortir du trou plus je sais faire l’inverse, ne plus être parfaite
S’observer être dans nos comportements, regarder notre pilote automatique, analyser nos comportement et réactions reproduites à l’identique, voir en méditation quelles sont nos peurs, puis décider de regarder enfin ailleurs, même si nous avons envie de regarder encore là.
Quand c’est connu, c’est notre référence donc nous savons faire, le levier est de pouvoir oser monter dans le bateau pour faire autrement et changer de cap.
Principe du libre arbitre, on a le choix de changer, on n’est pas victime de sa vie, on nous apprend à subir notre vie dans notre culture, à être résigné.
Jouer avec cela, sans vouloir tout résoudre et tout contrôler, prendre de la hauteur et décider de prendre une autre décision mais ne pas passer sa vie à se regarder vivre.