Tabac

Consommation plus masculine

des hommes
0 %

vs

des femmes
0 %

Mais à 17 ans

des filles consomment quotidiennement
0 %
de femmes sont fumeuses avant grossesse
0 %

Le fumeur est un trouble du comportement. N’importe quel animal ne fume pas…

Dans le fait de fumer on peut constater une inversion de comportement : le fumeur a besoin de plus d’espace, de plus de territoire pour lui, et plus il en en manque plus il cherche à en créer à l’intérieur de lui.
Quand il respire l’air naturel, il se fait en réalité plus d’espace, il apporte de l’oxygène à son corps. Mais quand il fume, il s’asphyxie, il diminue cet air bénéfique pour son corps et il encrasse ses poumons.
Se créer plus d’espace intérieur est donc une illusion.
Psychologiquement, le fumeur parfois souhaite « prendre l’air », prendre de la distance, la fumée met de la distance, repousse l’autre.

Le fumeur ne supporte pas la contrainte.

Plusieurs façons d’avaler la fumée :
– Le fumeur peut avoir juste besoin de faire entrer l’air dans sa bouche, il crapaüte dans un besoin d’oralité, il a besoin de quelque chose à téter, de remplir le vide, c’est comme une sorte de biberon.

– Les vrais fumeurs éprouvent souvent une nécessité de fumer jusque dans les bronches pouvant traduire un besoin d’espace et de liberté.

– Certains fumeurs font entrer l’air jusque dans les alvéoles. Le sens pourrait être « j’étouffe tellement dans la relation, je suis asphyxié », que cela nécessite une prise d’air supplémentaire. Pour certains on peut trouver la peur de mourir, il faut alors respirer la fumée encore plus profondément, comme pour faire une trouée afin que la fumée passe encore plus loin.

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Certains fumeurs s'expriment :

J’ai besoin d’espace et de liberté et aussi d’être en lien festif avec les gens.
Je vis la contrainte dans la journée, je ne fume pas seul mais avec les autres le soir, c’est un moment de détente, une possibilité d’être en relation en plaisir avec les autres
L’espace que je voudrais je ne l’ai pas, le soir je crée un espace que j’aime bien avec les autres.
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Plusieurs types de fumeurs

- Il y a des fumeurs en phase active : quand stress, excitant, stimulant
- Il y a des fumeurs en phase de réparation : détente
- Il y a des fumeurs pose clop : plaisir, pour partager, se rapprocher des autres

Travail en thérapie

On va travailler en thérapie sur la première clope : première fois où on s’est senti contraint. Souvent l’adolescent se sent encore contraint de rester chez papa et maman, mais il veut s’identifier au groupe, il a besoin de ressembler aux autres.

Le thérapeute va insister et revenir à cet instant-là. C’est souvent déjà l’instant de la résolution du conflit.
La clope c’est le symptôme, la fumer c’est la réparation.

Avant la première clope, se demander réellement quelle était la contrainte à cette période là vis-à-vis de sa famille, de l’école, de ses amis ? était-ce important de braver l’interdit ? de se mettre des défis ?

En thérapie on peut essayer de revenir à ce moment de contrainte, puis on apporte une ressource autre que l’addiction, et ensuite on revient sur cet instant de la première clope et avec cette ressource on essaie de réaliser si on a besoin de cette cigarette, si elle est indispensable ou non, si on peut trouver une autre compensation.

Derrière toute dépendance, il faudrait travailler la dépendance affective cachée quelque part, pourquoi on cherche à remplir un vide, un manque et quel est-il ?

Il y a un besoin d’échapper à la contrainte, au contrôle, à la convention or arrêter est une contrainte si elle est imposée. Le fumeur doit être convaincu d’arrêter de fumer car sinon il le vit comme une obligation et c’est intenable.

Il est illusoire de croire que « si je ne fume pas, je ne peux pas bosser », c’est une illusion. Ce n’est pas la cigarette qui aide à tenir debout mais le système sympathique du corps.

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